Cette affaire du compte Japonnais a débuté en mai 2006 après une publication du canard enchainé affirmant que l'ancien chef de l'état, Jacques Chirac, posséderait un compte à la Sowa Bank crédité de 300 millions de francs.
Voici les différentes vagues d'informations concernant cette "affaire nippone" :
1/ 10 mai 2006 : un article du canard enchainé dénonce l'existence de ce compte japonais
2/ Novembre 2006 : un extrait du livre "Machinations" écrit par les journalistes Laurent Valdiguié et Karl Laske publie une "preuve" de l'existence de ce compte
Ce livre a publié pour la première fois un document interne de la DGSE (services secrets français) vieux de dix ans. Ce document fait état de l'existence d'un compte bancaire détenu par Jacques Chirac au Japon, crédité de 300 millions de francs.
Le message secret classé "urgent réservé" a été envoyé depuis la poste de la DGSE à Tokyo jusqu'au siège des services secrets à Paris, le 11 novembre 1996.
"Le montant des sommes versées sur le compte ouvert par Sowa au nom de M. Chirac serait de 70 oku-yens, soit sept milliards de yens, soit environ 300 millions de francs" indique le message.
"Jambage paraît sincèrement penser que cette banque n'est pas, du fait de sa présidence actuelle, fréquentable et il ne veut pas y toucher", dit encore le message (Jambage serait un informateur anonyme)
L'Elysée a déclaré au mois de mai que Jacques Chirac n'avait jamais eu de compte à la Sowa Bank et évoqué une "campagne de calomnies" remontant à 2001
Le général Rondot, spécialiste du renseignement, a eu ce document en sa possession car il a mené en 2001 une enquête interne sur les services secrets pour savoir s'ils avaient enquêté sur le président de la République, à la demande de ce dernier.
Interrogé par les juges le 28 mars 2006, le général a confirmé dans un premier temps l'existence d'un compte Chirac et donné une précision. "A ma connaissance, ce compte avait été ouvert en 1992", a-t-il dit sur procès-verbal. Puis, il est revenu sur ces propos dans la presse.
Remarque : en 2000, le patron de la Sowa Bank, Shoichi Osada, a été emprisonné dans son pays pour des malversations.Il a également été décoré de la Légion d'honneur en France.
3/ Mai 2007 : des notes du général Rondot jointes au dossier Clearstream pointeraient la participation du député UMP Gaston Flosse dans cette affaire.
1/ 10 mai 2006 : un article du canard enchainé dénonce l'existence de ce compte japonais
2/ Novembre 2006 : un extrait du livre "Machinations" écrit par les journalistes Laurent Valdiguié et Karl Laske publie une "preuve" de l'existence de ce compte
Ce livre a publié pour la première fois un document interne de la DGSE (services secrets français) vieux de dix ans. Ce document fait état de l'existence d'un compte bancaire détenu par Jacques Chirac au Japon, crédité de 300 millions de francs.
Le message secret classé "urgent réservé" a été envoyé depuis la poste de la DGSE à Tokyo jusqu'au siège des services secrets à Paris, le 11 novembre 1996.
"Le montant des sommes versées sur le compte ouvert par Sowa au nom de M. Chirac serait de 70 oku-yens, soit sept milliards de yens, soit environ 300 millions de francs" indique le message.
"Jambage paraît sincèrement penser que cette banque n'est pas, du fait de sa présidence actuelle, fréquentable et il ne veut pas y toucher", dit encore le message (Jambage serait un informateur anonyme)
L'Elysée a déclaré au mois de mai que Jacques Chirac n'avait jamais eu de compte à la Sowa Bank et évoqué une "campagne de calomnies" remontant à 2001
Le général Rondot, spécialiste du renseignement, a eu ce document en sa possession car il a mené en 2001 une enquête interne sur les services secrets pour savoir s'ils avaient enquêté sur le président de la République, à la demande de ce dernier.
Interrogé par les juges le 28 mars 2006, le général a confirmé dans un premier temps l'existence d'un compte Chirac et donné une précision. "A ma connaissance, ce compte avait été ouvert en 1992", a-t-il dit sur procès-verbal. Puis, il est revenu sur ces propos dans la presse.
Remarque : en 2000, le patron de la Sowa Bank, Shoichi Osada, a été emprisonné dans son pays pour des malversations.Il a également été décoré de la Légion d'honneur en France.
3/ Mai 2007 : des notes du général Rondot jointes au dossier Clearstream pointeraient la participation du député UMP Gaston Flosse dans cette affaire.
Gaston Flosse fut président du gouvernement de Polynésie de 1991 à 2004 et proche de Jacques Chirac.
En cela l'ancienne magistrate anti-corruption Eva Joly affirme : "Il me semble vital qu'une enquête soit faite sur les rumeurs très persistantes et maintenant aussi les documents qui existent sur l'existence d'un compte au Japon qui lui appartiendrait"
Remarque : Au lendemain de la réélection de Jacques Chirac de 2002, 840 millions d'euros ont été budgétisés pour financer le développement de Tahiti. Cet accord à été passé entre Jacques Chirac et Gaston Flosse.
4/ Juin 2007 : Jacques Chirac pourrait être entendu dès le 17 juin par les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons
Bonne journée !
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Sources :
Auteur : Maxime
